jeudi 26 février 2009

five

J'ai quitté donc le fameux boulot. Et... Bah rien du tout. Ca ne m'a fait ni chaud ni froid. Je reste à côté, pour mon second taf, je revois les mêmes parents, les mêmes enfants. Ca ne change presque rien, mis à part le fait de se lever le matin. Tout le monde me dit "ouai mais comment tu vas faire, tu n'as plus rien, plus de boulot" "t'as cherché ?". Comment je m'en fous, vous pouvez pas savoir. J'en ai rien, mais rien à branler. J'ai franchement pas envie de bosser à temps complet, pour le moment. Je sais que ça ne durera pas, que je vais pleurer en voyant les euros que je donne à M. le directeur de l'Auto Ecole et qu'il faudra bien gagner sa croûte.

Alors je commence à me demander si je ne développe pas un problème d'émotion. Je me refroidis, plus grand chose ne me fait de l'effet. Depuis un an c'est un peu la panne sexuelle aussi, j'accepte et donne mais ne demande pas, et ça fait une grande différence. Ca fait longtemps que je me force à ne plus pleurer aussi, pourquoi faire. Je ne sais pas, je ne sais plus et comment je m'en fous surtout...

mercredi 18 février 2009

Hum

Voyons ce que ça va donner.

Des trucs à me sortir de la tête.
Il y a ce taf (le plus petit, 9h par semaine, mais le plus important) qui me pèse bizarrement alors que c'est le pourquoi du comment de 3615malife. Bichonner les petits marmots, mais là drôles de conditions, drôles de collègues, ambiance cheloue ça va partir en couilles grave.
Et puis il y a maintenant la date fatidique qui approche. Le lundi 23 février, je quitterai mes fonctions d'EVS (donc le plus gros, 20h par semaine) dans ma petite école maternelle après deux ans de bons et loyaux services. Bon j'en suis soulagée, c'est clair. J'en avais foutrement marre de ces piapiapia(,ne jamais travailler dans un endroit où travaillent uniquement des femmes), de ces instits toujours en train de se plaindre - je mange avec elles à leur pause 4 fois par semaine et ce n'est pas qu'un préjugé.
Je vais avoir du temps à moi, ce qui ne va pas donner des choses grandement constructives je parie, je me connais. Mais on va essayer. Genre consulter pour ma perte de poids (urgence médicale là), se perdre à la Croix Rousse, dessiner, voir des gens, faire de la gym suédoise ahah, aller à la piscine (rapport perte de poids).
Mais tout ça coûte de l'argent et avec mes 9h de taf restantes je vais pas aller loin. Et le permis qui continue ahah...

Mais ça va me manquer, les petites patates et leur grand sourire, les peinturages, la couchette, les mamans souriantes, l'impression que tout passe à une vitesse folle. Et les sous hein, ça va faire tout bizarre. Surtout avec le gros voyage qui se prépare...

Je redoute ce putain de lundi, je parie qu'elles (les instits) m'ont préparée une petite chanson, un cadeau - j'ai d'ailleurs vu traîner une enveloppe à mon nom sur le bureau de la directrice. Pas de chanson pitié, à chaque fois que quelqu'un part, elles chantent, en réécrivant (mal) les paroles d'une chanson aimée par l'intéressée. Je ne vois pas laquelle elle pourrait choisir, je ne pense pas qu'elles connaissent mes goûts musicaux. Je sais que ce sera un mauvais moment à passer, que c'est pour me faire plaisir blabla. Mais s'il y a bien un truc que je déteste c'est d'être le centre d'attention. Je sens que ça va être incroyablement faux cul. Ca sert à rien de faire des compliments aux gens le jour du départ.

J'espère juste ne pas avoir un cadeau moisi.

Selfish.
Cell fish ? Shell fish ?

Hum.

Le dernier album de Sia est excellent, une ambiance mélancolique, douce et sensuelle.
Et surtout Little black sandals.

 
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